La Cuillère Tournante…!
Mon arme absolue
J’ai commencé pour la première fois la pêche aux leurres sur le fleuve Rhône en bas de la maison. J’ai tapé en douce dans la réserve de mon père. Il y avait à l’époque pas grand chose à part de la MEPPS feuille de saule argent ou or.
Au fil du temps j’ai cherché mal de trucs et de muches, et j’ai trouvé quelques trésors comme les marques Bretton, Panther Martin, Olympic, Cybele, Suissex, Eria, Veltic, Celta, Pulsion…
Avec mon permis de conduire en poche j’ai pu ainsi accéder aux rivières de ma région et d’ailleurs.
Disons qu’à cette époque on ne se prenait pas la tête, juste un lancer/ramener suffisait à prendre un max de poissons un peu partout. La différence se faisait dans la précision des lancers.
Aujourd’hui tout à changé
Pollutions, sécheresses, le congélateur qui devient un objet du quotidien…les rivières et lacs subissent une très forte pression de pêche. Aujourd’hui tout à changé. Il faut affiner les montages, les bas de ligne, les présentations, les dérives et choisir au mieux sa cuillère tournante.
Finesse et tactique
On l’a vue encore cette année au championnat du monde de pêche de la truite, la cuillère tournante reste quand même efficace. Elle permet de prendre les premiers poissons quand elle est bien utilisée.
Pour cette pêche tout en finesse j’ai mis en place différents bas de ligne. Un peu à la manière de la pêche à la mouche. Bas de ligne progressif avec une pointe d’une longueur minimale de 2 brasses. Pour les pêches à vue ultra fine j’utilise une canne spéciale pour la cuillère tournante et une pointe finale en 10 centièmes. En conclusion pour cette pêche très fine je commence avec un brin en 16/100. Puis en 14/100, et en 12/100. C’est à ce porte pointe que j’y fixe le dernier brin.
J’utilise principalement deux cannes de chez SMITH Japan, la Saluco 49 http://www.smith-pro.com/saluco.html#anchor-ancre01
Et ma petite fétiche la bien nommée Magical Trout 50 http://www.smith.jp/product/trout/magical/magical.html
Tout en dérive
Vous avez bien compris qu’après plusieurs test de densité, de rotation de la palette, d’équilibrage et de coloris, j’ai choisi d’utiliser quasiment que l’ARS. C’est pour ces raisons que je vous ferais un article sur ce leurre prochainement.
Je me souviens d’un guidage d’anthologie sur la rivière Valserine. Ce jour là, en effectuant juste du lancer/ramener les truites suivaient mais elles restaient dans leur zone de confort. En attendant pour certains c’est pas facile de s’adapter rapidement. C’était tout simple. Il fallait pêcher en dérive.
Maintenir une cuillère tournante en dérive dans une ou deux veines d’eau c’est pas facile. Mes années d’expériences de pêche en nymphe et aux appâts naturels mon bien aidées. Mieux vaut effectuer une dérive très courte et très bien maîtrisée, qu’une dérive longue ou la cuillère remonte et se met en sur-rotation. Il faut peigner la rivière en commençant par pêcher devant vos pieds. Cette journée c’est soldée par plus de 100 prises.
Pour conclure
Il existe aujourd’hui une palette de couleurs vraiment intéressante. Des teintes flashy pour l’été, des plus sombres avec des verts attrayant, des plus claires… vous aurez un choix énorme. Mais pour moi ce qui compte le plus c’est la présentation du leurre tout au long de la dérive.
Pour conclure, pensez à pêcher fin avec de longs bas de ligne et de soigner votre présentation, même l’impact de la cuillère tournante sur l’eau à proximité du poste pêché à son importance.
A très vite !